âge - vingt-et-une années d'existence. date de naissance - vingt-trois janvier 1992. origines - Chogan, elle s'élève haut dans les branches de son arbre généalogique, et elle est fière d'y trouver sa place dans celui d'un des fondateurs d'andesquacaon. rôle dans la communauté - racine de la communauté, aide à la mini-librairie. statut civil - un oiseau préfère la liberté des souffles venteux aux barreaux dorés d'une cage.

pour toi, andesquacaon, c'est quoi ? c'est bien, tu aimes ? ou tu voudrais partir ? -
coulant dans ses veines, pulsant contre sa peau, adesquacaon est profondément ancré dans ses gènes. même gravé dans son cœur. c'est l'amour, l'appartenance à une même communauté, les mêmes envies de vivre dans une philosophie partagée. c'est tout un état d'esprit qui réunit les gens ici. ici, sur sa terre de naissance. chez elle. rien n'est plus précieux pour elle. l'essence de son âme se trouve là. là où les animaux sont respectés. là où l'égalité et le partage sont des valeurs qui gardent leur sens. là où la nature à sa place. là où la magie peut encore se développer, où les esprits sentent encore les croyances. là où la foi veut encore signifier quelque chose. là où elle rêve de se transformer en corbeau. là où elle l'est, parfois, cet oiseau noir. là. là. là. là où elle est Chogan Abooksigun.

~ chogan abooksigun, oiseau noir sauvage. elle ne peut laisser indifférente, elle qui se démarque par sa sombre couleur parmi les plumages colorés de ses congénères. si l'on s'arrête à son image, elle serait vraisemblablement de mauvais augure, intimidante dans son assurance à peine voilée. ceux qui ne voient que cela sont aveugles. ou bien simplement incurieux. il y a tellement plus en elle, belle chogan, des choses qu'elle cache derrière cette apparence. une bonté à l'état brut pour ceux qui l'auront cherché, qui se seront donné la peine de la connaître. qui l'auront mérité. elle n'est pas volatile, bien que ses ailes la portent volontiers où elle le souhaite, la fidélité est de mise lorsque les siens en ont besoin. une sauvagerie à l'état naturel, la liberté dans les airs, son nid à tir d'aile.

~ corbeau, doublon de chogan, oiseau noir. puissamment en adéquation avec elle, elle est un corbeau. sublime oiseau, au plus près des cieux, à écouter des messages divins pour revenir sur terre les conter. les airs l'ont guidé vers le feu, la lumière, l'eau, ces merveilles de la nature où elle aime se poser. créer. voir. vivre. être. brûler d'émotions, s'émerveiller de couleurs, plonger au cœur de la magnificence. elle écoute, elle apprend, elle essaye, elle lit, elle tente, elle devient. pour comprendre. la curiosité l'amène à développer ses connaissances. ce corbeau sibyllin.

~ mise en situation obligatoire.
Nanaka est là, elle t'attend. alors que tu rentres dans sa tente, seul logement encore sur le sol, elle te détaille, et tu t'attends à voir son sourire édenté très prochainement. les volutes et les effluves qui te prennent aux narines et te piquent le nez se mélangent, donnant une odeur finale qui est à la fois enivrante et entêtante. elle ne dit rien, nanaka, elle te tend seulement les mains, de façon à t'inviter à t'asseoir face à elle. alors tu t'exécutes. vivement, ses mains viennent saisir les tiennes, et elle te dit d'inspirer, fort, longuement, pour t'imprégner de l'odeur. alors, les volutes et arabesques de fumée rentrés en toi, tu sens une drôle de sensation t'envahir.

les yeux fermés, le noir de son âme trouvant son aise, c'est lentement l'odeur des fragrances qui la fait vriller. si forte, si douce. si intense. ses sensations sont décuplées, alors incroyable, elle est encore plus sensible à la nature. elle peut entendre le crépitement du bâton d'encens qui brûle, ressentir la fumée qui vient caresser sa peau, humer la divine odeur qui s'en dégage. et elle se sent voler. son corps touche toujours le sol, mais son esprit s'en va loin. aussi loin que la liberté lui permet. c'est elle qui guide, elle sent le pouvoir en elle. c'est ses ailes qui sont son gouvernail. ses ailes de corbeau. ses paupières toujours closes, c'est un film qui se mouve devant elle, spectatrice devenant héroïne.
délicatement, le noir de son esprit se colore de touches bleutés, un ciel se créer pour qu'elle puisse avancer, continuer son chemin. des taches blanches font leur apparition, des nuages aussi suaves que du coton à travers lesquels elle passe. liberté absolue. à l'horizon, c'est la mer déchaînée qu'elle aperçoit, une étendue céruléenne où tous ses sentiments voilés, tiraillés de douleur, se débrident. ses peurs et ses angoisses, ses échecs et ses abandons, ses remords et ses blessures, tous se retrouvent au fond de cet océan désolé. enfer chimérique. déployant ses ailes, elle change de cap et c'est les montagnes qui s'élèvent au cœur du paysage. cette force de la nature, toujours stable et immobile quoiqu'on lui fasse, est la terre où repose son nid. elle ne le voit pas, là-haut, dans les airs, mais elle sait qu'il se trouve sur ce flanc. quelque part à l'abri du vent, protégeant ses rêves et secrets, enfouis derrière les branches et feuilles d'un arbre solide. c'est son futur qui s'y construit, dans toute la sagesse dont elle peut faire preuve. maturité posée.
alors, la sensation d'apaisement prenant possession de son corps. ce corps fixe, face à nanaka. son esprit se relaxe, se relâche, évacue toutes les pressions ressenties. ses sourcils se froncent, elle sent la connexion redevenir palpable entre le charnel et le spirituel alors qu'elle a encore tant à découvrir. dans un ultime effort, ses ailes d'oiseau noir se déploient, son bec visant l'étendue céleste à son plus haut sommet. elle y fonce. comme si les dernières réponses s'y trouvaient, avec l'espoir fou de pouvoir l'atteindre. c'est la rage qui est en elle, la fureur qui lui fait battre contre l'air de toutes ses forces. et elle n'y voit que l'éblouissant soleil, pas ce qu'elle y cherche. et elle plonge. comme un pic, elle n'admet aucune résistance lorsque la vue du sol se rapproche à grande vitesse. sa conscience lui souffle qu'elle rêve, après tout, où est le risque ? et s'il y en a un, elle vient de le prendre. c'est peut-être une certaine forme de mort qui l'attend, tout en bas. elle se demande ce que cela fait. sa curiosité la mène encore une fois dans de terribles périples. 100 mètres. et elle saura ce que cela fait. elle est patiente, cela ne lui fait pas peur, d'attendre. 50 mètres. un flash. une image. une impression. un sentiment. son cœur se serre. ses yeux se bordent de larmes. son cerveau enregistre. elle l'a vu. elle l'a vu. elle l'a vu. le sol est là, à présent. elle panique au dernier moment. tant d'émotions qui se bousculent en elle. c'est un retour en arrière qu'elle voudrait faire, mettre sur pause, et l'observer. encore, et encore. c'est pouvoir le chérir et le toucher, s'en imprégner. le ressentir. plus, toujours plus. elle ne veut plus que cela s'arrête. elle veut continuer ce délicieux songe. encore, encore. s'il vous plait. mais c'est la terre qui l'écoute, et qui n'entend pas. c'est le sol qui l'accueille.

BAM.

elle sursaute, elle a mal. ou pas. elle ne sait plus. elle se cherche. chogan. son regard est nouveau, la lumière l'agresse mais c'est le visage de nanaka qui se dessine au milieu de ce flou étincelant. respire, redescendant petit oiseau. son sourire édenté. elle respire un grand coup, son calme habituel revient et une sérénité jusqu'alors inconnu prend place en son âme. c'était la peinture de ton esprit. elle lui rends son sourire. oh oui, et ce tableau, tu vas le chérir.

pseudo/prénom - angel*/alex. âge - dix-neuf ans. avis/autre - depuis le temps que j'attends ce projet. une vraie merveille, un bon et beau boulot. à s'y plonger de bonheur, dans le méandre de la verdure. et Faustine qui me comble avec Chogan.