âge Ϟ vingt-deux ans. date de naissance Ϟ mille neuf cent quatre vingt onze. origines Ϟ amérindienne. descend de andesquacaon de par sa mère. sa père est américain pure souche. rôle dans la communauté Ϟ emmerde la communauté. statut civil Ϟ la parias.

pour toi, andesquacaon, c'est quoi ? c'est bien, tu aimes ? ou tu voudrais partir ? Ϟ une parenthèse. un oublie. un exil. un souvenir éphémère peuplés de chimères oniriques d'une enfant éprise de mythes et de magies. une renaissance. douce et amer. parmi les plus puissants. sous le berceau étoilé du commencent et de la fin. à la proue d'un navire de conifères, d'amas de roches et d'écumes. ici se trouve une terre natale faites de promesses et de chuchotis. les racines d'un profond métissage. l'union d'adultes consentants mais aux cultes et croyances qui divergents et tendent vers des affrontements déchirants. pourtant dans la vibrance des tam tam, au milieu de ces grands arbres qui caressent les nues, on s'aime. c'est doux. c'est chaud. c'est pastel. innocent et tendre. sur la prosaïque du monde. sur le sablon de l'océan. et on s'entraîne et s’enchaîne d'une passion fusionnelle. parce que ici... putain, oui, ici, on s'aime. pourtant aucune place pour cette amour. pas de place pour la bâtardise. les croyances, les convictions restent et le reste... on l'emmerde. on l'assassine et on l'enterre. lui l'américain. trop blond. trop grand. trop utopique. alors qu'on le disait visionnaire. la tête sur les épaules. lui, l'amoureux des cultures. cherokees. pieds-noirs. naskapis. cris. inuits. des hommes. d'elle. simplement d'elle. petite conteuse illuminée au cœur entichée. on le dit père. père qui ne laisse aucun souvenirs. juste l'ombre d'un homme au visage incertain. juste un putain de lâche. il est partie. lui le globe-trotteur. l'abandon lui a semblé le choix le plus facile. lorsque l'enfance est encore tendre. lorsque l'ignorance teinte de doux carillons les pensées d'une gamine qui ne peut comprendre. et trop mal comprise. trop mal aimée, aujourd'hui la femme bafouée, s'est essoufflée. mais le rejeton reste. en colère. elle, l'enfant oublié. andesquacan, aujourd'hui orpheline, elle s'en balance. s'en fou et l'emmerde. elle a oublié. oublié le goût de ce paradis fragile. son écrin fait de secrets et de promesses. le pourpre de l'automne indien. l'anthracite de l'hivernal sans fin. le céladon de l'océan. le jais de l'écume. le diaphane du soleil levant entre ciel et mer. l'émeraude des feuillages enveloppés. l'humus humide foulée d'une plante de pied dénudée. le cri déchirant, salvateur, à la pointe de la falaise. le fracas des vague, les courses entre îles flottantes et essouflantes. les rires de l'insouciance. en total rébellion, elle veut juste retrouver cette enfance arrachée. piétiner. la reprendre. l'étreindre. comprendre. oui comprendre l'abandon dégueulasse d'un paternel sans moral. mais amer, la quête de la colère reste quelque chose d'éternellement insatisfaisant.

leyti pash'ua. l'ormeau, serpent d'eau. enfant de la mer. si semblable à ses humeurs boudeuses. sombre et froide. mais douce et chaude dans ces courants tropicaux. on la connait trop mal. on la comprend que trop peu. elle, l'écrin. la boite à chagrin. la chaleur, elle l’emmagasine. la prend. la garde. elle brûle lorsqu'elle chauffe. enflamme et embrase. réceptacle des prières indécentes et pieuses. secrète, elle se tait. garde et enferme ces plus sombres arcanes. toutefois. lorsqu'on l’attise, elle devient source de promesses. murmurées, chuchotés dont la consistance s'épart et s’oublie dans le chuchotis du vent, le clapotis de l'eau. coquillage mythique. elle apparait aussi imparfaite que l'ormeau. aussi dure que le quartz. aussi coupant que l'ardoise. mais aussi douce que le nacre et l'ivoire, cachant en son sein, la perle de ces bleus à l'âme. mais sous cette fragile apparence, le pash'ua reste maître au travers de cet smog vaporeux dans lequel elle est apparut. attention à ne pas lui titiller la queue. belle vipère qu'elle est, l'enfantine constitue un nid à problème. bestiole venimeuse, elle n'est pas un être de tempérance.

~ le blaireau, noir et gris, considéré comme un parfait abruti, on l'oubli. un nuisible. on le banni. on le chasse. on l'assassine. cruelle réalité. pourtant, ici naît un mythe. une divinité respectée. son totem lui répond et lui correspond. ils s'assemblent et se ressemblent. sans limite quand il attaque, le carnaissier se met facilement en colère et est capable de répondre à tous les dangers très rapidement. telle est sa médecine: sa volonté de lutter pour son espace et sa famille. il obtient souvent ce qu'il veut, car sa réputation le précède, de sorte que l'on ne se met pas en travers de son chemin, sachant qu'il est prêt à tout pour arriver à ses fins. pour elle, l'insoumise, il est bon de cultiver l'aspect de cette volonté pour ne pas "se faire manger la laine sur le dos".

~ mise en situation obligatoire.
Nanaka est là, elle t'attend. alors que tu rentres dans sa tente, seul logement encore sur le sol, elle te détaille, et tu t'attends à voir son sourire édenté très prochainement. les volutes et les effluves qui te prennent aux narines et te piquent le nez se mélangent, donnant une odeur finale qui est à la fois enivrante et entêtante. elle ne dit rien, nanaka, elle te tend seulement les mains, de façon à t'inviter à t'asseoir face à elle. alors tu t'exécutes. vivement, ses mains viennent saisir les tiennes, et elle te dit d'inspirer, fort, longuement, pour t'imprégner de l'odeur. alors, les volutes et arabesques de fumée rentrés en toi, tu sens une drôle de sensation t'envahir. vous avez alors le choix entre deux solutions :
~ un souvenir, un souvenir de son ancienne vie ou même d'ici revient à la mémoire de votre personnage de façon forte, presque violente. bon ou mauvais, peu importe, mais c'est à vous de nous le raconter en un minimum de 380 mots.
~ même limite minimum de mots, mais cette fois, il faut savoir que les mélanges d'encens et de certaines plantes hallucinogènes peuvent provoquer des délires chez les gens. votre personnage est donc soumit à l'un d'eux, à vous de nous décrire le délire qu'il vit.

pseudo/prénom Ϟ naïade/cora. âge Ϟ la vingtaine passée avis/autre Ϟ assez atypique, mais tellement original !