patronyme - fabien, julien, moreau. âge - vingt-deux ans. date et lieu de naissance - seize avril, paris. nationalité et origines - français, origines polonaises de par sa mère. ancien métier - étudiant aux beaux arts, en peinture et dessin, désormais (apprenti) conteur au sein de la communauté, aide à la librairie - touche à tout, passionné. statut civil - célibataire.

arrivée à andesquacaon - c'était il y a un an. un an, presque jour pour jour, heure pour heure, et je m'en souviens encore très bien. on est arrivé à trois - à quatre, en fait - avec nos sacs à dos sur les épaules. sans savoir où tout cela allait nous mener. et au final, nous ne sommes jamais rentré à paris. parce que paris, nous n'y avons plus rien à faire. rien. pourquoi ici ? - comme beaucoup, j'ai entendu parler d'andesquacaon par le bouche à oreille. c'est à paris que tout à commencé. c'était la sortie de cours, un soir. cigarette à la bouche, sans feu pour l'allumer. alors je me suis avancé, j'ai demandé à un groupe de gens, aux beaux arts eux aussi. et ils en parlaient. de cet endroit là, apparemment magique. un endroit pas comme les autres. l'ailleurs que tout le monde, au fond, recherche à un moment ou à un autre. c'est la liberté. je l'ai tout de suite su. c'est la liberté que je voulais, celle dont j'avais besoin. ma liberté. loin de tout, loin du reste, loin des autres.

~ avez vous déjà essayé d'attraper de la fumée ? de l'attraper comme ça, simplement en tendant la main, de refermer vos doigts autour d'elle. attraper de l'iye. c'est tout bonnement impossible. on ne peut saisir la fumée. jamais. vous auriez beau serrer vos phalanges avec toute la force du monde qu'elle s'échappera toujours, passant dans l'infime espace que vous aurez laissez. vous ne la saisirez jamais. jamais. la fumée s'échappe, s'en va, ne revient pas. et nanaka a bien compris que fabien était comme ça, lui aussi. insaisissable. la fumée peut perturber, peut créer un bouclier, comme un voile devant vos yeux. une illusion. la grande illusion. elle peut vous sembler bénéfique comme néfaste. c'est l'iye. c'est fabien. c'est son double tranchant, l'ombre et la lumière. son incertitude. le oui et le non. la fumée dans son esprit. la fumée dans son coeur. la fumée. l'iye.
si l'iye ne retourne jamais dans la cigarette, le wigwam ne retourne jamais à sa source. ce caractère de non-retour, comme un choix pris, parfois trop rapidement, et dont on ne peut pas revenir en arrière. peu importe les regret. il faut laisser couler. il faut vivre avec. on ne retourne jamais en arrière, jamais. et l'eau du fleuve s'échappe constamment, elle aussi, de vos mains. elle glisse, elle laisse une sorte de trace sur vous, une coulée d'eau, mais qui fini par sécher. et il n'en reste plus de trace. parce que même si, en quelques sortes, il est impossible d'oublier l'eau, il est parfois difficile de se rappeler d'elle. iye, iye, fabien fait le même effet. et l'eau, comme la fumée, ne désire qu'une chose : sa liberté.

~ à nouveau, expliquez en cinq lignes minimum pourquoi ce totem lui a été confié, en quoi peut-il le guider, en quoi sa signification a-t-elle un rapport avec lui/elle.

pseudo/prénom - kidd, kiddude, thekidd, billythekidd, kiddcudi, kiddfuckingdude, divae faustinae, solnychka, (m)amour, louve-graou. éventuellement faustine. âge - dix-sept ans. avis/autre - WE DID IT.

~ mise en situation obligatoire.
Nanaka est là, elle t'attend. alors que tu rentres dans sa tente, seul logement encore sur le sol, elle te détaille, et tu t'attends à voir son sourire édenté très prochainement. les volutes et les effluves qui te prennent aux narines et te piquent le nez se mélangent, donnant une odeur finale qui est à la fois enivrante et entêtante. elle ne dit rien, nanaka, elle te tend seulement les mains, de façon à t'inviter à t'asseoir face à elle. alors tu t'exécutes. vivement, ses mains viennent saisir les tiennes, et elle te dit d'inspirer, fort, longuement, pour t'imprégner de l'odeur. alors, les volutes et arabesques de fumée rentrés en toi, tu sens une drôle de sensation t'envahir. vous avez alors le choix entre deux solutions :
~ un souvenir, un souvenir de son ancienne vie ou même d'ici revient à la mémoire de votre personnage de façon forte, presque violente. bon ou mauvais, peu importe, mais c'est à vous de nous le raconter en un minimum de 380 mots.
~ même limite minimum de mots, mais cette fois, il faut savoir que les mélanges d'encens et de certaines plantes hallucinogènes peuvent provoquer des délires chez les gens. votre personnage est donc soumit à l'un d'eux, à vous de nous décrire le délire qu'il vit.