âge - vingt ans. date de naissance - dix-huit août. origines - les rumeurs disent que sa famille n'a pas toujours vécue ici, son arrière grand-père serait français, mais il n'en croit pas un mot. c’est un descendant. ses enfants le seront également. rôle dans la communauté - chasseur. statut civil - grand frère.

pour toi, andesquacaon, c'est quoi ? c'est bien, tu aimes ? ou tu voudrais partir ? - c'est quoi ? - la vie. ta vie. pour certains ce n'est qu'un rêve, quelque chose enfouie au plus profond d'eux, qu'ils aperçoivent seulement sur l'écran de leurs paupières une fois endormis. pour d'autre c'est un paradis, peut-être même le paradis, ce qu'ils aimeraient atteindre après la mort, ce qu'ils atteindront après la mort. un havre de paix où leurs actes passés ne seront plus que de lointains souvenirs. tu as la chance d'être né ici, tu ne saurais pas vraiment comment vivre ailleurs. l'ailleurs tu n'es même pas sûr qu'il existe. mais des fois tu aimerais avoir la chance qu'on tout ces étrangers, quitter ta vie pour rejoindre l'éden, où tes actes passés et présents ne seraient plus que de lointains souvenirs.

~ amarok, loup. après le rituel il est devenu un homme. amarok s'instruit, apprend la culture, les rites de passages, la nature et tente de devenir un homme accompli pour pouvoir enseigner à son tour. c'est un chasseur hors pair qui sait se mêler à la nature pour débusquer ses proies. isha, protecteur parce qu'il est l'homme maintenant, et qu'il veille sur sa mère et sa sœur. incapable de se détacher de kishi plus de quelques heures comme s'il se sentait responsable de son bien être.

~ le loup c'est comme si cet animal lui était destiné. à l'image de celui-ci il aimerait transmettre son savoir à ses enfants et semblait prédestiné à la chasse. amarok respecte cet animal, le considérant comme son égal. il a un grand sens de la famille, et ne vit que pour celle-ci. intuitif il passe énormément de temps à réfléchir et à observer. il semble infatigable, et a du mal à lâcher prise. loyal, fidèle, amarok pensait déjà avoir trouvé sa compagne. mais l'amour qu'il porte à sa mère et sa sœur semble l'empêcher de faire quoi que ce soit.

Nanaka est là, elle t'attend. alors que tu rentres dans sa tente, seul logement encore sur le sol, elle te détaille, et tu t'attends à voir son sourire édenté très prochainement. les volutes et les effluves qui te prennent aux narines et te piquent le nez se mélangent, donnant une odeur finale qui est à la fois enivrante et entêtante. elle ne dit rien, nanaka, elle te tend seulement les mains, de façon à t'inviter à t'asseoir face à elle. alors tu t'exécutes. vivement, ses mains viennent saisir les tiennes, et elle te dit d'inspirer, fort, longuement, pour t'imprégner de l'odeur. alors, les volutes et arabesques de fumée rentrés en toi, tu sens une drôle de sensation t'envahir.

le regard de nanaka te transperce, comme si elle lisait en toi. sa bouche ridée se tord une énième fois en un sourire. plus tu la regardes, plus tu t’interroges sur son âge. cent ans ? peut-être plus. les esprits la conservent, tu es presque certains qu’elle ne mourra jamais. tu n’as même pas eu à poser la moindre question, ses yeux te font comprendre qu’elle sait pourquoi tu es là. alors quand elle saisit tes mains et te demande d’inspirer tu t’exécutes. inspiration, expiration, inspiration, expiration. Inspiration … tes doigts se resserrent sur ceux de la vieille femme, la fumée envahit tes poumons, ton esprit tout entier.

kishi est derrière toi, elle te poursuit encore une fois, ne comprenant pas les raisons de ta colère. ton cerveau tourne à mille à l’heure, questionnement incessant sur le monde. tu lui as hurlé dessus, deux fois déjà. qu’elle te laisse tranquille. alors tu accélères le pas, histoire de la perdre dans la forêt que tu connais comme ta poche. mais ça ne marche pas, tu arrives à sentir la chaleur de son corps derrière le tiens, tu arrives à sentir ses mains qui se tendent pour se poser sur tes épaules et te forcer à lui faire face. tu les esquives une fois, mais pas deux, le regard de ta sœur plongé dans le tiens à présent. ses lèvres bougent, ses yeux sont sombres et tristes et toi tu vois rouge. sans raison aucune tu la pousses violement. kishi l’insouciante se rapproche, elle n’a pas peur du loup qui grogne. ton visage est fermé, tu n’arrives pas à émettre un son, tu voudrais lui dire de partir loin de toi. mais non. malgré la haine qu’elle lit dans tes yeux elle s’approche encore, tente même de poser sa main sur ta joue pour apaiser ton esprit. à ce contact c’est ta main qui s’abat sur son doux visage. kishi perd pied et tombe sur le sol, de ses doigts elle effleure sa joue meurtrie. encore. aussitôt tu t’agenouilles auprès d’elle, l’océan au bord des yeux, tes cheveux caressent sa joue comme le ferait un animal voulant se faire pardonner. les mots ne sortent toujours pas, tu attends, la tête blottie contre celle de ta sœur. tu attends qu’elle te pardonne, et ses doigts glissent dans tes cheveux alors tu fermes les yeux avant d’oser relever le regard vers elle. sa joue prend une teinte que tu n’apprécies pas sous cette lune, preuve accablante du coup que tu viens de lui porter. tu te relèves et tu pars en courant à travers les arbres. le loup s’enfuit et cherche un endroit à l’abris des regards pour se laisser mourir.

un coup violent à la tête, tes yeux s’ouvrent doucement. tu viens de perdre connaissances dans la cabane de nanaka, qui elle te regarde d’en haut agenouillée au-dessus de toi. tu reprends tes esprits, te lèves brusquement et prend la fuite. honteux de ce que la veille dame a réussis à apercevoir de tes souvenirs, parce que tu en es certains : elle sait tout. le loup pleure et a envie d’hurler à la lune, mais il ne la mérite pas.

pseudo/prénom - WAX; adeline. âge - tellement vieille. avis/autre - vous me vendez du rêve .