patronyme - léa romeas. âge - vingt-trois ans. date et lieu de naissance - paris, france, le vingt-cinq juin. nationalité et origines - véritable petite française. ancien métier - étudiante en faculté de lettres. dessinatrice à ses heures perdues. statut civil - amoureuse.

arrivée à andesquacaon - c'était il y a bientôt un an. un an à redécouvrir le monde. un an à réapprendre à vivre. un an à rêver sans avoir besoin de s'assoupir. elle s'en souvient comme si c'était hier. de tous ces nouveaux visages, de tous ces nouveaux lieux à explorer. elle se souvient de cette sensation encore inconnue qu'elle goûtait pour la première fois. celle d'être enfin arrivée chez soi. pourquoi ici ? - elle aurait pu se poser n'importe où léa, du moment qu'il était là. il aurait pu l'emmener en asie, en afrique, au pôle nord, même sur la lune. il aurait pu la faire vivre dans un vieux motel dépravé, dans une villa hors de prix, dans une roulotte païenne. ce sont finalement les cabanes dans les arbres qui auront remporté la loterie. quand il lui en a parlé pour la première fois, de ce projet fou qu'il avait adopté avant elle, léa, elle a épousé son rêve comme elle l'aurait épousé lui. elle s'est nourrit de ses mots. elle s'est laissée bercer par cette utopie futur qui, un peu plus chaque jour, prenait vie. elle aussi, elle a adopté cette idée. elle aussi, elle s'est mise à regarder le monde d'un autre oeil. mais son regard, il revenait toujours sur la carrure de son bien aimé. s'il voulait partir, alors, elle partirait aussi. s'il voulait tout plaquer pour aller vivre dans la nature, elle plaquerait tout. sans une hésitation, aucune, elle oublierait ses racines et en feraient pousser de nouvelles. parce que son bonheur à léa, il ne sera qu'entre ses bras.

angeni ange ~ elle a la douceur mêlée à la folie enfantine. elle est l’innocence perdue dans le regard, la pureté ensorcelante des adolescentes qui ont oublié de grandir. et qui, pourtant, au fond d'elles, ont déjà découvert la réalité du monde depuis longtemps. elle n'aura pas la prétention d'accepter ce pseudonyme, mais léa, elle aura le courage de le mériter. du moins, tenter d'y parvenir. elle y mettra toutes ses maigres forces, décuplera sa détermination et grâce à cette détermination, elle va s'y obstiner. toujours. jusqu'à son objectif atteint. jusqu'à ce que finalement, elle ose s'associer à un ange. kaya ma petite soeur aimée ~ ça l'a fait sourire, léa. ça lui a empourpré les joues et elle a baissé la tête, gênée durant un bref instant. elle sait, léa, que sans tout cet amour qu'on lui donne, elle ne serait rien. elle sait, que malgré son caractère affirmé et son jugement parfois attife, elle ne peut pas supporter de ne pas être aimée. elle a été habituée à l'amour. elle a pris l'habitude d'être couvée comme une gosse. mais pas trop, pour ne pas risquer de perdre sa liberté. cette liberté qu'elle chérit tout en voulant la partager. quitte à y laisser quelques plumes en plein vol.

l'âne ~ on la dit parfois envahissante. parfois trop possessive. on se lasse de sa présence, on ne la supporte plus. on la rejette sans préavis et inévitablement, on meurtrit son coeur trop grand. cet organe traître jamais rassasié d'amour. léa, elle a de l'amour à revendre. elle a des parts d'elle-même à donner, des parties de son âme à échanger. elle a besoin d'aimer et d'être aimée en retour. pas par obligation, ni pour se faire bien voir. non, c'est juste comme ça. juste parce que ses sentiments, elle ne sait pas les canaliser. quand elle s'attache, léa, c'est pour toujours. à force d'être déçue par toutes les relations éphémères, tous ces mots prononcés et à moitiés pensés, elle s'est forgée une carapace. si à l'intérieur elle souffre, à l'extérieur, elle va sourire. c'est trop bête de montrer sa souffrance, trop idiot de se sentir blesser au point d'en pleurer. tout comme son totem, elle persiste. elle fait le bien autour d'elle, se met en colère quand quelque chose ne lui plait pas, regrette parfois, et s'accroche aux personnes qui lui sont chères comme à des points d'ancrages. léa, elle ne vit pas seulement pour elle. elle vit pour toutes ces petits bouts d'elle éparpillés un peu partout, qui réussissent à la faire devenir entière.

~ mise en situation obligatoire.
Nanaka est là, elle t'attend. alors que tu rentres dans sa tente, seul logement encore sur le sol, elle te détaille, et tu t'attends à voir son sourire édenté très prochainement. les volutes et les effluves qui te prennent aux narines et te piquent le nez se mélangent, donnant une odeur finale qui est à la fois enivrante et entêtante. elle ne dit rien, nanaka, elle te tend seulement les mains, de façon à t'inviter à t'asseoir face à elle. alors tu t'exécutes. vivement, ses mains viennent saisir les tiennes, et elle te dit d'inspirer, fort, longuement, pour t'imprégner de l'odeur. alors, les volutes et arabesques de fumée rentrés en toi, tu sens une drôle de sensation t'envahir.

et ses doigts se mêlent aux siens. ils s'enroulent entre eux, se cherchent un instant avant de sceller ce toucher tant aimé. il y a leurs lèvres qui se rencontrent, les souffles qui se mélangent et la distance qui disparaît. son coeur gonfle. ça se tortille dans son estomac, ses idées se mettent en désordres. c'est le bordel dans sa caboche laissée sur place, dès l'instant où il a déposé sa bouche contre la sienne. ce sont des milliers de frissons qui parcourent sa peau alors que ses mains la dénudent sans pudeur. il y a une boule dans sa gorge qui l'empêche de respirer correctement. sa respiration, elle oublie même de la reprendre. respirer, c'est dérisoire à cet instant. c'est pas si important finalement. ce qu'il y a d'important, c'est ce corps qui s'entrechoque contre le sien. ses doutes se sont envolés, ses questions ont disparu. elle a mis sa raison de côté. réfléchir, pourquoi faire ? elle se laisse aller sans réellement comprendre ce qui est en train de lui arriver. c'est la première fois qu'il va plus loin qu'un baiser. ses baisers qu'elle aime tant, ses baisers qu'elle convoite démesurément. elle a appréhendé ce moment pendant longtemps, l'imaginant parfois avec les joues rosées. elle a tenté de miner la scène dans son esprit, pour se préparer. parce qu'elle savait, qu'un jour où l'autre, que ça allait arriver. pourtant, elle l'a pas vu venir cette scène là. ça ne se passe pas comme dans son imagination. c'est plus réel, beaucoup plus fort, incomparable. c'est corrosif, tellement merveilleux. elle s'est pris la vague de sentiment en plein visage, sans même pouvoir l'esquiver. elle a buté devant un mur de passion qui ne la laisse pas passer, qu'elle ne veut pas franchir. tandis que les mains habilles de son compagnon la font basculer sur le lit, elle passe ses doigts dans ses cheveux en batailles. elle n'a pas besoin d'ouvrir les yeux pour apercevoir sa beauté. sa beauté, elle la touche avec ses paumes. elle grave sa peau sur la sienne, égoïstement, elle se nourrit de lui. les rouages de son coeur sont en train de se dérégler, jusqu'à venir s’harmoniser avec ceux qu'elle sent à travers son torse dénudé. elle a une avidité en elle qu'elle n'a pas réussi à combler jusqu'à aujourd'hui. pourtant, à cet instant, elle ne la sent plus. elle a beau la chercher, retourner son esprit dans tous les sens, elle n'est nulle part. tout ce qu'il y a, c'est cette passion nouvelle qui la contrôle entièrement. elle caresse sa peau, encore et encore. elle la veut sienne, elle le veut contre elle pour toujours. comment elle va faire, elle, si le lendemain, il décide soudainement de l'abandonner ? elle sait, qu'elle ne pourra plus se passer de cet amour qu'il lui offre. elle sait que ce besoin de le savoir sien ne sera jamais égalé. elle est comme une gosse en plein caprice qui ne veut pas se séparer de son jouet préféré. cet homme, c'est sa merveille à elle. c'est son trésor enfin retrouvé. pour s’immiscer dans sa peau, elle se colle à lui. si sa langue ne veut pas arrêter sa danse effrénée avec la sienne, c'est pour ne pas qu'il puisse s'échapper. c'est nouveau tout ça. c'est étrange et pourtant tellement naturel. elle sent ses mains sur son corps, elle sent son souffle chatouiller sa peau et ses baisers brûlants lui fissurer sa carcasse cabossée par les trahisons et les faux semblants. elle brûle de toute part, se consume sous ses touchers. elle laisse le temps s'arrêter, le monde s'écrouler tout autour d'elle. elle n'est plus vraiment là, elle est ailleurs, dans un espace temps parallèle où il n'y a qu'eux. où rien ni personne ne pourra jamais venir fissurer leur lien. ce lien dont elle ne pourra plus se passer, ce lien qu'elle va chérir à en crever, ce lien qu'elle va tenter de protéger, quitte à se détruire en route. lui, il n'a pas idée de tout ce qu'il est en train de faire en naître en elle. lui, il ne sait pas qu'il comble enfin tout le manque, qu'il guérit toutes les blessures, qu'il aseptise les plaies qu'on a bien pu lui faire avant. avant qu'il n'entre dans sa vie et qu'il vienne, en un baiser, chambouler toute son existence. grâce à lui, ce besoin d'aimer, elle l'a enfin assouvi. et alors qu'ils ne font enfin qu'un, elle sait plus encore que tous ces sentiments qu'elle ressent à son égard, ne pourront jamais disparaître. jamais. « je t'aime. » qu'elle murmure tout contre ses lèvres quand la pression retombe. je t'aime, qu'elle lui murmure sans pouvoir mettre des mots sur tout ce qui se bouscule dans sa tête. je t'aime, qu'elle lui murmure pour le maintenir à elle. je t'aime, qu'elle lui murmure dans l'espoir fou qu'il ne la laissera pas tomber. jamais.

pseudo/prénom - sandy, maliblue. âge - 19 ans. avis/autre - faustine, tu sais déjà ce que j'en pense, mais je le redis, le forum est tout simplement magnifique. les annexes, les lieux, le design, tout fait rêver ici. et en plus, alizé vous a bien vendu. je tiens juste à préciser que l'avatar risque de changer et que ma fiche ne pourra certainement pas avancer des masses avant mercredi. j'attends l'approbation d'alizé pour tout ça, j'ai pas réussi à être assez patiente.