patronyme - Saskia . âge - vingt-deux ans. date et lieu de naissance - 24 mai, St Petersburg, Russie. nationalité et origines - russe origines suédoises et françaises. ancien métier - Peintre, ça l'apaise et lui permet d'évacuer ses émotions qui l'enferme. statut civil - célibataire.

arrivée à andesquacaon - il y a cinq mois, pour l'instant elle essaye de se faire peu à peu une petite place s'investissant au maximum dans la vie de la communauté. pourquoi ici ? - ce fut comme une évidence. il était parti, il l'avait laissé parmi les autres, seule avec ses démons et il était venu ici, à andesquacaon. elle n'a pas survécu bien longtemps, là-bas, toute seule alors elle a voulu le rejoindre. elle savait ce que cela signifiait et c'était totalement ce dont elle avait besoin. une renaissance, une seconde chance, une deuxième vie. une nouvelle chance de s'intégrer, d'être appréciée et là elle savait qu'elle ne se sentirait plus oppressée comme avant par la vie, par la société, par les obligations sociales, par cette vie qu'on lui avait déjà dessinée. alors quelques mois après son départ, quand la pression commençait à la réduire à néant et qu'elle voyait qu'elle ne saurait y faire face, elle est partie, elle est venue ici.

~ expliquez moki, le cerf commun.
c'était l'automne, c'était la période du brame et la voilà, allongée là dans les hautes herbes, tombée de fatigue, elle dort. ils ramènent avec eux, ils l'emmènent jusqu'au village et la voilà qui se réveille. moki, ce sera moki, le cerf. elle a l'indépendance et la fougue de l'animal, elle est sauvage, ça se voit dans ses yeux, c'est l'indompté. elle est l'enfant sauvage abandonnée aux bras de la forêt. au moindre bruit, la voilà qui court se réfugier plus loin, derrière un arbre, c'est l'enfant effarouché, c'est l'enfant blessé, c'est l'enfant apeuré. moki c'était joli et moki lui allait bien, on aurait aussi bien pu la nommer awinita mais elle n'avait plus cette insouciance du petit faon.
hakan, le feu.
hakan, le feu, l'instable. elle brille, elle brille de mille feu, les gens dansent autour d'elles, elle danse, elle danse dans les flammes et puis elle s'éteint, d'un seul coup comme cela. c'est l'angoissée, c'est celle qui danse, c'est celle qui rit, c'est celle qui vit et puis qui meurt sans prévenir, qui s'éteint et qui pleure. l'apeurée, l'angoissée, c'est elle qu'elle a fui, elle est venue ici pour se fuir et pour renaître. c'est le feu, c'est la joie et pourtant la peur, c'est l'allégresse que peut nous procurer la danse effrénée des flammes puis l'angoisse, la peur que tout s'enflamme, que tout prenne feu. le feu nous plait, nous attire et reste malgré tout un des symboles de notre plus grande peur. c'est le paradoxe, c'est elle.

~ à nouveau, expliquez sanglier × développe l’esprit guerrier. Il nous rappelle dans la foret pour nous révéler un secret sur nous même et le monde. Il symbolise la vie sauvage et l’énorme force présente en chacun de nous.
moki elle est forte et elle se bat, elle continue, inlassablement, un combat contre elle-même, un combat à mort, tuer les souvenirs, tuer le passé. oublier, renaître, revivre. si elle est venue ici, à andesquacaon c'est pour cela, pour revivre, renaître, une nouvelle naissance, l'abandon de son ancienne vie, une petite mort pour une grande renaissance. moki est sauvage mais elle est forte, elle ne se laissera pas vaincre, elle continuera jusqu'à réussir, réussir à se surpasser et à leur montrer qu'elle est forte.

~ mise en situation obligatoire.
Nanaka est là, elle t'attend. alors que tu rentres dans sa tente, seul logement encore sur le sol, elle te détaille, et tu t'attends à voir son sourire édenté très prochainement. les volutes et les effluves qui te prennent aux narines et te piquent le nez se mélangent, donnant une odeur finale qui est à la fois enivrante et entêtante. elle ne dit rien, nanaka, elle te tend seulement les mains, de façon à t'inviter à t'asseoir face à elle. alors tu t'exécutes. vivement, ses mains viennent saisir les tiennes, et elle te dit d'inspirer, fort, longuement, pour t'imprégner de l'odeur. alors, les volutes et arabesques de fumée rentrés en toi, tu sens une drôle de sensation t'envahir. elle est là, la bienveillante. tu la distingues derrière les effluves de qui te brouillent la vue et cette odeur entêtante. inspire. tu t'exécutes. ta vue se brouille et nanaka tourne, tourne et disparaît peu à peu dans un tourbillon de fumée. tes pensées courent dans ta tête et ça tourne, ça tourne. ton cœur se resserre, ta respiration se fait haletante, comme si tes poumons étaient devenus petits, tous petits, trop petits. tu les entends, leurs rires incessants, tu les vois leurs faciès tordus par la moquerie, tu les vois leurs regards noirs, tu les entends leurs mots blessants et toi tu saignes, tu saignes de l'intérieur. seule, seule, seule, ils te le répètent et toi tu le sais, et toi tu les crois. tu te vois petite dans une cour de récré pleurant dans ton coin, tu te vois plus vieille t'enfermant dans ta chambre. tu le vois lui, tu le vois te prendre par la main, tu l'entends te dire que tout ira bien, tu l'entends te parler d'ici même, d'andesquacaon mais toi tu ne comprends rien, toi tu te perds, tu te noies, tu bois la tasse dans ses yeux trop grands, ses yeux trop bleus. et te voilà seul au beau milieu de l'océan, l'océan de tes pleurs, et toi tu continues, inlassablement, tu ne peux plus te calmer, tu as besoin de lui pour t'apaiser. tu te sens perdue et tu pleurs, et la barque finie par couler. te voilà dans l'eau et maintenant tu coules, tu coules. ta respiration se resserre doucement. la haut, la surface s'éloigne, tu descends, tu descends, et ta vue se trouble et puis plus rien. respire. nanaka apparaît de nouveau, te voilà assise dans sa tente, ses mains serrant les tiennes. la tête te tourne comme après avoir retenue ta respiration pendant trop longtemps et pourtant, tu te sens bien, tu te sens apaisée. ça fait bien longtemps que tu ne t'es pas sentie autant en paix depuis bien longtemps. c'est comme si tu étais une nouvelle personne, comme si tu venais de renaître, là, dans ses mains. et tu te sens prête, prête à affronter la vie à l'extérieure, prête à être forte et à faire face à tes plus grandes peurs. adieu sassy.

pseudo/prénom -clumsy wanderer, Pauline. âge - 18 ans. avis/autre - c'est beau ici .