patronyme - son prénom, pava vient du tahitien qui signifie "fleur sauvage" il lui a été donné car on a su à la minute où on a vu la flamme dansante dans ses prunelles que cette fille là était indomptable. (nom de famille totalement libre) âge - entre 22 et 25 ans lieu de naissance - elle a poussé à papeete (tahiti) nationalité et origines - tahitienne, polynésiennes ancien métier/rôle dans la communauté - les deux sont au choix. mais je vois bien sora comme cueilleuse (pour son rôle dans la communauté). genre la brindille dans son champ de maïs qui danse avec les pousses. statut civil - un papillon. comment aborder une fille comme sora ? un harpon et un filet. le secret c'est d'attendre qu'elle s'isole de sa meute, tu te déplaces contre le vent et le tour est joué.

imagine deux soleils levants, deux iris brulants, qui tannent une peau masculine tant le regard est perçant, associe y un corps insolent comprimé dans des vêtements trop courts qui attisent l'envie et le vice, des cheveux qui lui tombent devant des yeux comme des algues, une bouche corail qui sourit à la vie, mais pas pour toi, cette bouche qui a mangé et bu, qui a embrassé, avec les paroles qu'elle a dites et qu'on a oubliées, et les paroles dites et retenues, et celles qui n'ont pas été dites, les secrètes, les mots emportés par le vent car trop beaux pour un monde d'égoïstes. saupoudre le tout d'une pointe de malice, patiente un peu. tais-toi, sora arrive, la corolle de ta nuit.

l'histoire de sora est totalement libre. je veux simplement que tu me fasses rêver dans tes écrits. me raconter la vie d'une fille qui a voyagé. qui a vécu. qui a découvert. qui a aimé. la vie d'une fille sauvage, que personne n'a encore réussi à dompter. la fille convoitée, admirée, insultée car trop volage. cette même fille qui se fout du regard des gens, qui vit pour elle et pour personne d'autre. qui a été faite pour cette putain de vie d'autochtone.

extrait 1: (la rencontre de sora et nanook) il y a trois ans, alors que taj (nanook) avait posé sa board à teahupoo (presqu'île de tahiti) il rencontra une fille (pava), une native à la beauté néfaste, une catin aux grands yeux; cheveux chesnut qui lui tombaient sur le bas des reins, jambes insolemment longues, dos courbé, fesses fermes. elle était venue l'aguicher ouvertement, pas vraiment farouche, alors qu'il buvait un maitai sur la terrasse d'une guinguette. ils avaient chillé ensemble toute la soirée. beaucoup de points communs, principalement le goût du voyage. un moment, alors que taj effritait de la pakalolo au creux de sa paume, elle avait planté ses yeux caramels dans les siens et elle avait glissé. j'veux partir d'ici. j'étouffe. tu me fais confiance si je t'emmène dans un endroit... paradisiaque? il n'avait pas hésité une seconde, son blunt rap au bout de la langue, il avait dodeliné de la tête en souriant. il n'en avait jamais fallu beaucoup à taj pour être convaincu. à cette époque, il pensait que le paradis ne se résumait qu'à un ciel bleu, du sable fin, des palmiers et des wahines; c'est en arrivant à andesquacaon qu'il s'est rendu compte que c'était bien plus.

le lien qui unit sora et nanook n'est pas vraiment complexe. ce sont deux âmes vagabondes qui se sont rencontrées parce que c'était le destin. depuis qu'ils ont décidé sur un coup de tête de se barrer à andescaquaon, ils ne se sont pas séparés. entre eux, ça a toujours été fusionnel. une relation qui vient et va au gré du vent, sans embrouilles, sans compromis, sans chantage. il n'y a qu'un amour entre eux, un amour fraternel. sora a toujours été le bijou de nanook, comme une pierre précieuse que l'on garde fort serrée au creux de sa main pour qu'elle ne soit pas détruite par la perversité du monde. seulement, il leur arrive de goûter au fruit défendu, une sauterie (tu notes l'expression) ici ou là, juste pour le plaisir, pour assouvir une envie, un désir; rien d'autre. jusqu'à présent (c'est à dire, depuis les 3 ans qu'ils se connaissent) ils étaient d'accord pour l'aspect strictement platonique (dans le sens, sans effet, sans engagement. par l'autre sens) de leur relation.
sauf que pour ajouter du piment au contexte, je vais corser le truc.
depuis quelques temps (quelques semaines) il semblerait que nanook éprouve plus que de l'amour frère/soeur pour la petite. bien entendu, il trouve ça étrange. il se pose plein de questions, son cerveau est une véritable ratatouille, tu vois le délire. il comprend pas pourquoi du jour au lendemain son regard vis-à-vis d'elle ait changé, strange. et il ose pas lui dire qu'il éprouve des sentiments pour elle. il a peur de la perdre, que leur relation change.
et c'est là que tu entres en jeu ma poule. ce sera à toi de décider si oui ou non, nanook est digne d'appartenir à la belle; si ses sentiments sont réciproques. si ils ne l'étaient pas, mais que finalement le fait qu'il lui déclare sa flamme lui fasse ouvrir les yeux. si elle est tout à fait dans la même situation que lui, seulement elle va le faire galérer du moment où il va lui balancer ses vérités. ou si au contraire, cette gonzesse là n'est pas prête à se caser, surtout avec lui et qu'elle aurait l'impression d'inceste si jamais elle s'aventurait à goûter du nanook à long terme. (qu'elle le laisserait en mode soup boy)

extrait 2: ton regard surplombe le village, derrière gontara scintille sous les reflets du crépuscule en paysage mémorable. en entend en bas de faibles airs de didgeridoo, qui rendent pesante l'atmosphère, accentuée par l'odeur de l'encens et des grillades qui prennent au nez. andescaquaon s'est réuni autour du feu. sauf toi. des rires et des hululements percent de temps à autres les basses du djubini. tes doigts s'évertuent sur une tête de chanvre. l'autre tient un bang en bois. quelques instants plus tard, la douille tombe. tu rejettes des volutes de fumée bleue la tête en arrière, faisant prendre au ciel rosé une teinte purple. un sourire apparait sur tes lèvres. ton corps s'enfonce sur les lattes de bois, tes pieds dans le vide se décrochent et s'écrasent au sol. tu fermes les yeux et te reposes sur tes coudes. tu voudrais rendre éternelle ce genre de sensation. le son lourd du maluk t'apparait comme une douce mélodie, pareille au chant d'un oiseau. les rires se répercutent dans ta tête comme des gouttes d'eau. extase et exaltation des sens.
une forte pression sur ton bas-ventre. tu ouvres les yeux. sora (pava) à califourchon sur toi. ses cheveux balayent ton torse nu et ses mains s'appuient sur tes épaules. elle te sourit de ses dents porcelaines. t'aurais pu m'attendre keiki*. il t'en reste? tu dodelines la tête, trop con pour répondre. tu te demandes si c'est elle ou la haze qui te fait cet effet. elle s'enlève de toi. tu secoues la pock en cuir rouge, laissant tomber quelques tiges au creux de ta main. tu blindes la dopy et lui tends le bang. elle inhale le précieux, mais racle le fond de sa gorge, s'apprêtant à tousser. allez, comme une pro. elle ferme fort la bouche, mais des côtés s'échappe de la cirrus et la sauvage finit par cracher ses poumons. tsss. petite joueuse. elle tourne vers toi sa mine boudeuse. joke. tu rigoles, elle frappe du poing ton flan (elle te fait mal). tu enlaces son épaule et sa tête se pause sur la tienne. vous restez quelques minutes comme ça, sans parler, dans un silence qui vous est propre. vous contemplez l'horizon et ses limites naturelles. tes pensées se dirigent automatiquement vers sora. cette fille, cette féline. ta lili la tigresse des temps modernes. depuis quelques temps ton regard vis-à-vis d'elle a beaucoup changé. tu ne la vois plus comme cette indomptée que t'as pris sous ton bras. elle est devenue ce genre de fantasme étrange, intouchable. quand tu passes ta main sur ses reins, la signification a changé; ce n'est plus ce genre de caresse fraternelle, elle devient alors malsaine si on y regarde de plus près. tu ne veux pas de ça. et pourtant... t'es le premier à foutre le zbeul. sora? elle frôle ta cuisse pour te montrer qu'elle est toute ouïe. tressaillement de ta part. je... tu avales ta salive. t'as l'impression qu'elle a pris la forme d'un caillou, tellement difficile à déglutir. nan rien. tu sors une roulée de la même pock en cuir qui renferme la skeud et vient la caler entre tes lèvres. elle ne cherche même pas à savoir ce que tu avais à lui dire. tu lui balances une clope et lui allumes avec le cône d'encens qui brûle sur la rembarre. ce n'est pas pour aujourd'hui. une autre fois peut-être..

⤅ surnom affectif pour parler d'un petit enfant.

premièrement merci de t'être intéressé(e) au scénario, je trouve ça cool et tout. en plus si tu es en train de lire ça, c'est que tu vas sûrement le prendre, je me trompe? enfin bref, quoi qu'il en soit, je suis contente, tu fais une heureuse.
secondement, pour ce qui est de l'avatar, c'est malia murphey. une bombasse hawaïenne. sinon, y'a leila thomas, un missile aussi, mais pour avoir des photos, tu devras aller sur son instagram @leideee (y'a quedal sur tumblr ou google, elle est quasi inconnue). tu peux toujours me trouver une nouvelle gadji, mais je serai difficile à convaincre, pour moi ces deux là incarnent la perfection.