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LA LISTE DES TOTEMS A ÉTÉ COMPLÉTÉE - n'hésitez pas à aller voir. he said, if you dare come a little closer. (kishi) 29532012
LE PREMIER TOPIC COMMUN A ÉTÉ POSTÉ, vous trouverez toutes les informations relatives à l'intérieur du sujet. he said, if you dare come a little closer. (kishi) 2600082744
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 he said, if you dare come a little closer. (kishi)

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Amarok Isha
L’esprit n’est jamais né, l’esprit ne cessera jamais.

ANIMAL TOTEM : le loup
RÔLE : chasseur
AGE : 20 ans

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Amarok Isha


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MessageSujet: he said, if you dare come a little closer. (kishi)   he said, if you dare come a little closer. (kishi) EmptyLun 18 Fév - 23:30

he said, if you dare come a little closer




Carquois sur le dos, arc à la main, tu avances lentement à travers Iha Ble Harbayon. Tes pieds sont nus, habitude prise à ton père, tu marches depuis des heures. Tout tes sens en éveil pour ne passer à côté de rien. Aussi loin que tu t’en souviennes ton père t’as toujours emmené ici, depuis que tu tenais debout. Il t’a enseigné tout ce qu’il connaissait. Et maintenant tu es là tous les jours, pendant des heures pour continuer à apprendre. Le moindre bruit te fait tourner la tête, la moindre odeur t’oblige à t’arrêter quelques secondes –le temps de la reconnaitre – la moindre ombre te met sur tes gardes. Comme si toi-même tu pouvais être traqué.

Le loup avance sans le moindre bruit.
Le loup laisse la nature l’envahir.
Le loup attend.


Debout au milieu des arbres, le menton relevé tu observes en hauteur. Les oiseaux chantent et tu décroches un sourire essayant de les apercevoir, en vain. Bien trop malins, dissimulés parmi les feuillages. Ta cage thoracique se soulève, tu inspires tout l’air possible. Tu tournes sur toi-même à la recherche d’un animal. Tu rêves de te trouver nez à nez avec un ours. Cet être immense sur deux pattes. Tu serais sans doute incapable de le tuer, trop impressionné. Les ours sont sacrés, tout comme les loups. Jamais ils ne te feront du mal, tu en es persuadé. Une branche craque, tu te tournes rapidement, une antilope passe à toute vitesse à un mètre de toi. Sans vraiment réfléchir tu te mets à la poursuivre, l’animal bien plus à l’aise que toi slalome entre les arbres auxquels toi tu t’écorches. Comme prévue elle met moins d’une minute à te semer. Tu râles. Tu n’as pas envie de ramener un oiseau ou une autre bestiole ridicule dans le même genre. Alors tu te remets à marcher, faisant toujours plus attention aux mouvements de la forêt.
L’arc en main à présent, ton regard est rivé sur un oiseau dont tu ne connais pas le nom. La corde se tend, et la flèche siffle dans l’air atteignant sa cible qui tombe morte sur le sol. Tu t’approches et ramasse ta proie, tu ne sais pas vraiment quoi en faire. Donner à manger aux loups. La prochaine fois tu t’y prendras plus tôt et vous irez à plusieurs attaquer un troupeau de bison ou d’antilope. Un bruit derrière toi, tu tires la flèche presque automatiquement comme si tu étais menacé. Celle-ci se plante dans le tronc d’un arbre à quelques mètres de la tête de ta sœur. La stupeur se lit plus sur ton visage que sur le sien. Tu te redresses d’un bond. kishi.Tu passes une main dans tes long cheveux noirs, tu mets ton arc sur ton dos pour être sûr de ne plus être en mesure de la blesser. Laissant l’oiseau mort sur le sol. tu sais que c’est dangereux. De me surprendre comme ça. tu lui as dit des centaines de fois, et ton père avant toi lui disait. Qu’un jour elle pourrait se faire tuer. Mais elle ne semble pas avoir peur, au contraire. Tu t’approches d’elle, et arrache la flèche du tronc avant de la briser contre ta cuisse, tu la jettes violement au sol comme si celle-ci l’avait véritablement blessée.

Le loup a peur.
Le loup reste fier.


Tu ne lui as pas adressé un sourire. Tu veux cacher ta peur. Alors que ton cœur lui bat la chamade, encore sous le choc. Tu aurais pu la tuer. Mais son visage t’oblige à esquisser un faible sourire. Puis tu lui tournes le dos.

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Kishi Ama
« si tu t’arrêtes, je meurs. »

ANIMAL TOTEM : le lézard.
RÔLE : pêcheuse et danseuse funambule.
AGE : dix-neuf ans.

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Kishi Ama


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MessageSujet: Re: he said, if you dare come a little closer. (kishi)   he said, if you dare come a little closer. (kishi) EmptyMar 19 Fév - 15:11

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La colère gronde à l'intérieur de moi. La colère enfle. Je voudrais être partout sauf ici. Pêcher. L'immobilité. Le calme. Le silence. Je voudrais vivre aujourd'hui : courir, danser, aimer, tout sauf cette étendue d'eau qui frémit à peine. Mes doigts agiles libèrent un poisson encore frémissant pour le jeter au sol : la barque – ma barque – est emplie de ses congénères qui tente de s'échapper. Je les trouve ridicules. Ils vont mourir au soleil. Ils ne peuvent que mourir. Ils se contentent d'agoniser et je souris. J'imagine Amarok, parti en forêt quand je prenais le chemin du lac. Je l'imagine courir, je l'imagine guetter, je l'imagine tuer. Je le vois, loup dans sa forêt immense, vivre. Tout le contraire de moi. Je me contente de piéger la poiscaille idiote dans un filet presque magique. Je soupire. Je veux courir, moi aussi. Je veux chasser.
Le patriarche m'a toujours répété que c'était un métier d'homme et qu'il ne voulait rien m'apprendre. Il disait : l'eau est ton élément, tu feras une pêcheuse excellente. Il murmurait : apprends la patience, kishi, elle sera ton alliée. Amarok pense comme lui. Il dit que je ne suis pas assez rapide, pas assez discrète, trop impulsive. Pas assez endurante pour parcourir la forêt toute la journée.
Et Tala, alors? Tala est une femme. Et elle chasse. Mieux qu'eux tous réunis, j'en suis certaine.

La colère grandit. Je ramène le bateau près du bord, l'abandonne à une de ces femmes déjà occupée à nettoyer le poisson d'autre. Elle râle. Elle dit que j'aurais pu faire un effort, pour une fois. Je soupire. C'est grâce à moi que vous allez manger ce soir. Mon ton est sec, mes yeux lancent des éclairs. Je longe la forêt et l'observe. Amarok est quelque part entre ses arbres immenses. Amarok est là et je veux y être moi aussi. Le retrouver. Faire de lui ma proie pour lui prouver que les femmes savent y faire aussi. J'essaie de me souvenir de ce que m'a appris Tala. Les traces de pas. Les bruissements dans les feuilles. Les animaux qui fuient. Je m'avance à l'aveugle, me laissant avaler par le vert environnant. Je connais la forêt. Pas comme eux, mais je connais la forêt. Quoiqu'ils en pensent. Quoiqu'ils me disent.
Je ne suis pas bonne qu'à danser. Andesquacaon, c'est chez moi aussi. Mes pas sont discrets et les brindilles sèches, au sol, craquent à peine. Je peux me fondre dans l'univers. Je peux être louve, moi aussi. Je me colle aux arbres et dissimule mon corps derrières leurs troncs immenses. Protecteurs. Amis. Je deviens un bout d'eux. Le prolongement humain de leurs racines. Je sais faire, Amarok. Je sais faire, regarde-moi !
Ils verront.

Ils verront. Je cours. La colère explose et je cours, sur des traces de pas que je ne vois pas mais que j'imagine. Je cours me perdre dans ce semblant d'obscurité, ces bas fonds où le soleil, pas assez persévérant, ne perce que trop peu. Où est-il ? C'est d'abord le bruit d'une poursuite qui me surprend. Je m'arrête, comme pétrifiée. L'animal, que j'imagine leste, gambade. L'homme, plus lourd, trébuche. Où sont-ils ? Je lance un regard à la ronde. Où sont-ils ? Sont-ils proches ? L'homme, enfin, s'arrête. L'animal est déjà loin. L'homme, lui, est près. Tout près de moi. J'entends presque son souffle. Silence. Silence d'une minute où je n'ose respirer. Qui est-ce ? Je tremble presque. Nouveau bruit. Celui d'une flèche qu'on tire, d'abord. Au milieu de tous ces murmures qui n'appartiennent qu'à elle, mère Nature a été touché. Bruit sourd d'une proie qui s'écrase sur le sol. Je m'avance. À travers les feuillages, je vois sa peau brune et ses cheveux de jais. C'est lui. Je me colle à un arbre. Imagine l'arc. Flèche en main. Vise. Et.

Il se retourne. Une flèche – la sienne – se plante dans le tronc de mon arbre. À quelques centimètres seulement de mon corps offert. Souffle coupé, jambes qui tremblent. Je manque de m'effondrer mais je me reprends bien vite. Il ne m'a rien fait. Je ne suis pas touchée. Kishi. J'avance vers lui : sourire triomphant sur les lèvres. Lui a l'air ébranlé. Il s'empare de la flèche. La brise. Je ne dis rien. Je jubile. J'ai pris le chasseur à son propre jeu. Tu sais que c'est dangereux. De me surprendre comme ça. Je le fixe. Lueur de défi presque allumée dans mon regard. Il fait un pas et me tourne le dos. Je m'approche à nouveau de mon arbre blessé et murmure, d'une voix rauque, tu étais ma proie aujourd'hui, amarok. J'aurais pu t'avoir, si j'avais eu une arme. Je sais que c'est faux. Je sais qu'il m'aurait touchée avant. Je sais bien que je n'avais pas le temps de tirer, seulement celui d'être touchée en plein cœur. tu vois, je sais faire moi aussi. Je fronce les sourcils, pensive. Ce n'est qu'une question de chance – mais il n'est pas obligée de le savpor. Rien de plus que le hasard d'avoir croisé ses pas. J'aurais très bien pu tomber sur Tala ou sur un autre. Je voudrais autant qu'il ne le sache pas. Qu'il me pense aussi douée que lui.
Je baisse les yeux au sol et découvre l'oiseau aux plumes colorés. Celui que j'ai entendu chuter, sûrement. Je m'accroupis – ma voix se radoucie. c'est notre repas de ce soir ?
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Amarok Isha
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Amarok Isha


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MessageSujet: Re: he said, if you dare come a little closer. (kishi)   he said, if you dare come a little closer. (kishi) EmptyMar 19 Fév - 18:59

he said, if you dare come a little closer




La chasse ce n’est pas pour toi. C’est bien trop dangereux. Imagine, imagine si un loup s’en prenait à toi. Si tu tombais nez à nez avec un ours. Imagine. Que deviendrais ma vie. Où disparaitrait mon sourire ? Tu meurs d’envie de lui dire ses mots, mais ton visage reste fermé malgré le demi-sourire que tu viens de lui adresser. Elle est intenable, elle n’écoute rien, kishi n’en fait qu’à sa tête. Kishi a tous les droits. Tu sais bien que la pêche n’a jamais été son passe-temps favoris. C’était celui du père. Le meilleur moyen de garder son unique fille loin des animaux sauvages. Un poisson ça n’attaque pas. Un poisson une fois hors de l’eau se contente de mourir lentement, agonisant sur les barques. Alors qu’un cougar blessé il n’y a rien de plus dangereux. L’instinct de survie les poussant toujours plus loin. Quitte à tuer même s’ils se savent mourant. La chasse ce n’est pas pour la prunelle de tes yeux. L’imaginer seule dans cette forêt dense te donne des frissons dans le dos. tu étais ma proie aujourd'hui, amarok. J'aurais pu t'avoir, si j'avais eu une arme. Elle aurait pu ? Tu n’en es pas certains, mais tu ne dis rien, retenant un rire moqueur entre tes dents. Tu lui tournes toujours le dos, occupé à calmer les battements de ton cœur. tu vois, je sais faire moi aussi. au fond elle n’a pas tort. Elle a réussir à te trouver au milieu des arbres, elle a simplement failli se faire tuer. Kishi a toujours voulu apprendre, et tu t’es toujours refusé à lui enseigner quoi que ce soit concernant la chasse. Chose stupide. Tu t’en rends compte à présent. coup de chance. tu murmures presque pour toi-même. c'est notre repas de ce soir ? à cette phrase tu t’autorises enfin à poser ton regard sur elle, puis sur l’oiseau au sol. Flèche dans son petit abdomen. Tu souffles bruyamment, presque sans t’en rendre compte. La honte te gagne petit à petit, ce n’est pas dans tes habitudes d’attraper si petit gibier. non. je vais le donner aux loups. tu te baisses pour ramasser le mort, tu t’approches de kishi et lui tend la flèche. sauf si il te fait envie. un doux sourire sur les lèvres à présent, tu attends qu’elle le prenne avant de lui tourner le dos une nouvelle fois pour reprendre ta marche.

Kishi ne met pas longtemps à te suivre, ses pas sont au rythme des tiens. Tu n’as pas envie qu’elle marche à côté de toi, c’est pour ça que tu es un peu plus rapide qu’à l’ordinaire. Toujours au cas où. Comme si ton corps servait de bouclier. Protection contre toutes attaques extérieures. Tu sais qu’elle ne prononcera pas un mot tant que tu n’auras pas toi-même ouvert la bouche. Du moins tu espères. Les habitants volants de la forêt ne cessent de piailler, l’étrange impression qu’il se passe quelque chose. Tu continues à avancer, l’odeur de sang atteint très vite tes narines. Tu fronces les sourcils, et ton bras agis comme une barrière bloquant le corps de kishi pour qu’elle ne fasse plus un pas. A toute vitesse tu te laisses glisser dans la pente face à toi. Une image atroce à ton arrivée. Un loup, plus précisément une louve, morte. Tu t’agenouilles près de l’animal. Les larmes montent petit à petit mais ne sortent pas. Doucement tu caresses son pelage souillé par le sang, tes doigts ne tardent pas à en être marqué. tu veux un animal de compagnie ? tu adresses cette phrase à ta sœur sans relever le regard. Du menton tu désignes une masse noire qui essaye tant bien que mal de se cacher sous les feuilles. Tu attrapes le louveteau par la peau du cou et le soulève dans les airs, avant de le mettre sous le nez de ta sœur. L’animal couine comme si tu étais en train de lui faire du mal, alors tu le laisses tomber délicatement sur le sol, il ne partira pas bien loin. tu devrais rentrer. le ton que tu emplois est plus que froid. Tu ne sais pas que ce qui a tué ce loup, mais ce n’est certainement pas humain. Quelque chose de beaucoup plus gros. Tu lèves les yeux vers le regard sombre de kishi qui ne donne pas l’impression de vouloir bouger d’un centimètre.


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Kishi Ama
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MessageSujet: Re: he said, if you dare come a little closer. (kishi)   he said, if you dare come a little closer. (kishi) EmptyMer 20 Fév - 12:55

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Je ne sais plus si je me moque ou pas. L'oiseau est bien maigre et il ne suffirait à personne. Amarok nous habitue à de biens meilleures proies – il doit avoir les pensées ailleurs. Mais où sont-elles ? Loin, en haut des montagnes ? Tout au fond de Gontara ? Ou dans un autre monde – celui où elle est partie, celui dont elle ne reviendra jamais ? Je soupire. Elles devraient être là, ses pensées. Là. Avec moi. Et si elles sont ailleurs, alors qu'il ne chasse pas. Qu'il me laisse prendre l'arc. Peut-être que j'arriverais à ramener un lapin, moi.
Il se retourne enfin et son regard jaune – son regard si perçant – me foudroie enfin. Je le connais. Je le connais si fort. Je crois que j'ai heurté sa fierté, je crois que j'ai ébranlé son ego. Il souffle. Comme un gamin en colère, comme un gamin boudeur. Non, je vais le donner aux loups. Je retiens un éclat de rire. Les loups n'ont pas besoin de toi pour se nourrir, Amarok. Les loups savent chasser seuls. Ils se foutent bien de ton oiseau aux plumes de couleur. Il va pourrir ton oiseau. Il va pourrir dans le désintérêt de tous. Il me tend l'oiseau que j'attrape du bout des doigts. Ses plumes sont douces et j'en arrache une pour la glisser dans mes cheveux. Voilà à quoi tu serviras, oiseau. Je prendrai tes plumes pour en faire une couronne, couronne de princesse ailée, que je déposerais sur la tête de Lulu, peut-être, si elle en veut. Mon cœur rate un battement, mon regard se brouille, presque. Lulu. Je chasse le prénom de mon esprit et regarde désormais l'oiseau avec dégoût.

Amarok se met en marche et je le suis. Je ne vais pas rester ici, seule, avec l'oiseau honteux. Ses enjambées sont trop grandes pour moi et je reste un peu en retrait. Je voudrais qu'il m'attende, je voudrais qu'on parle. Mais il fait exprès de mettre une barrière entre lui et moi – je le sais. Il m'en veut. Et je n'aime pas le savoir. Je voudrais rebrousser chemin pour lui montrer que je me fous bien de sa bouderie, mais j'ai trop peur de me perdre alors je le suis à la trace. Je tends l'oreille au chant des oiseaux, un peu fou, plus si doux. J'ai l'impression qu'ils nous regardent, tous, et qu'ils tentent de nous parler. Mais je ne réponds rien, bien sûr. Je ne sais pas parler l'oiseau. Amarok accélère un peu, je cours presque derrière lui. Et je suis arrêtée par son bras qui me heurte au niveau de la poitrine. Je sens l'interdiction, le refus, la peur aussi. Amarok me protège. Mais je n'ai pas peur. Agile, il glisse le long de la faible pente. Je vois son corps se tendre et s'arrêter. À mon tour je descends. Une fois en bas, l'odeur du sang me prend à la gorge.
Je ne vois rien mais mon estomac se tord. Mon loup est accroupi, à quelques mètres de moi et son corps me cache le spectacle. Je m'approche. La mort est là, au dessus de nous. La mort nous surplombe et son odeur, poisseuse, me donne envie de vomir.
tu veux un animal de compagnie ? Comment peut-il songer à ça ? La louve, majestueuse, est morte. J'ai un hoquet de surprise quand Amarok me tend un louveteau. Son pelage noire et ses yeux jaunes. Il est beau. Je m'accroupis près de lui – oubliant la mort et le reste. tu devrais rentrer. Son ton est froid – et alors ? Je ne veux pas rentrer. Je ne veux pas et je ne peux pas. Je suis perdue si tu me laisses, grand frère.

Mes doigts fins s'empare de la boule de poil. Il grogne et ses dents, déjà pointues, tentent de le défendre. chuuuut. Ma voix, douce pour une voix, essaie de le bercer. Je m'amuse un instant avec lui avant de reporter mon regard sur Amarok. Et son père ? Il doit bien y avoir le reste de la meute quelque part, tu ne crois ? Ils vont venir le chercher. Je ne peux pas partir avec lui. Je ne sais pas s'il riait ou pas. Je ne sais pas si je peux vraiment le garder. Et quand il grandira ? Il ne sera pas toujours louveteau. Il ne sera jamais mien. Il est le fils de la Nature et elle la seule à qui il doit se plier. Il est fils de la Terre, de Iha Ble Harbayon et de sa meute. Il ne sera jamais mien, c'est une certitude. Amarok se fout de moi. Mon ton devient presque suppliant. je ne peux pas le garder, si ?
Les yeux jaunes du louveteau – ces yeux jaunes qui ressemblent tant à ceux de mon loup, de mon grand loup, de mon grand frère – attrapent les miens. Il est beau. Sauvage. Animal. Bien plus animal que je ne le serais jamais, même si je passais mes cent prochaines années perdue au milieu de cette forêt. Son regard est comme une claque. Ma main se perd dans son pelage chaud – mes pensées sont ailleurs. Je le repose sur le sol. Je ne peux pas.
Mon ton est à nouveau cassant et dur. On s'en va Amarok ? Je voudrais rentrer. Bientôt l'odeur de la mort aura pénétré mon corps, par tous les pores de ma peau.
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Amarok Isha
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MessageSujet: Re: he said, if you dare come a little closer. (kishi)   he said, if you dare come a little closer. (kishi) EmptyJeu 21 Fév - 13:28

he said, if you dare come a little closer




C’est comme un bouclier, entre elle et toi. Tes paroles froides, tes gestes tout aussi froid quand elle te surprend dans ton élément. Une barrière que tu instaures, pour elle. Pour toi. Pour ne pas lui faire de mal, ne plus lui faire de mal. Alors tu veux qu’elle rentre, parce que tu as envie de ramener quelque chose pour elle ce soir, moins ridicule que l’oiseau multicolore. Parce que tu n’as pas envie qu’un animal s’en prenne à elle. Mais elle ne bouge pas, trop occupée à caresser le louveteau que tu viens de lui tendre. Tes yeux sont rivés sur elle, la boule de poil entre les mains. Et son père ? Il doit bien y avoir le reste de la meute quelque part, tu ne crois pas ? Ils vont venir le chercher. Je ne peux pas partir avec lui. tu soupires doucement en l’écoutant parler, un fin sourire se dessine même sur tes lèvres. Elle t’attendri plus que n’importe qui. Ses yeux brillent de mille feux. Tu aimerais la voir heureuse comme ça plus souvent. Tu donnerais tout, pour que son sourire ne quitte jamais son visage. Sa voix devient suppliante. je ne peux pas le garder, si ? tu ne réponds toujours rien. Ton regard concentré sur la louve morte, à tes pieds. Tes doigts caressent toujours son pelage maculé de sang, comme pour apaiser l’animal. Tu n’entends aucun bruit pouvant te laisser penser qu’une meute de loup se trouve dans les parages. S’il y en avait une, elle ne serait pas morte de cette façon. Quelque chose les a fait fuir, tu en es sûr. On s'en va Amarok ? Je voudrais rentrer. sa voix est cassante, froide. A croire qu’elle prend tes mauvaises habitudes. Tu restes accroupi quelques minutes encore, regardant la louve avec tristesse. Sa mort te touche, un peu trop. Puis tes yeux se posent sur le louveteau noir, celui-ci se colle vainement au corps de sa mère cherchant la chaleur qui s’échappe de seconde en seconde. si tu ne le prends pas, il va mourir. Comme sa mère. sans vraiment attendre une réponse de sa part, tu t’empare de la bête que tu cales dans le creux de ton bras avant de te relever. Tu caresses sa petite tête noire, il grogne essayant d’attraper tes doigts qui s’amusent devant son museau. moi, je le prend. tu sais qu’elle finira par le récupérer, tu n’auras pas vraiment le temps de t’en occuper. Puis quand il sera grand, il pourra partir quand bon lui semble. C’est un animal sauvage après tout, jamais il ne sera apprivoisé. Sans attendre une seconde de plus tu te mets en marche. Kishi veut rentrer.

Le louveteau endormi contre ton corps, tu marches sans dire un mot. Kishi est à côté de toi, elle ne parle pas. Peut-être n’ose-t-elle pas t’adresser quelques mots. De peur que tu ne te montre froid encore une fois. Tu tournes la tête pour pouvoir poser les yeux sur elle et c’est une marque dans son cou qui attire ton attention. Un autre bleu sur son corps. Le souvenir de tes doigts s’enfonçant dans sa chair te revient comme une claque en plein visage. Le loup fronce les sourcils et se renferme. Ta mâchoire se serre presque inconsciemment. Tu ne voulais pas qu’un animal lui fasse du mal, mais seul un animal est capable de tels actes. Tu es le pire d’entre eux. Tu passes une main dans tes cheveux, essayant de trouver quelque chose à lui dire. Mais tu es plus que maladroit, tu ne sais pas comment faire pour transformer tes pensées en mots doux et sincères. Alors tu regardes à nouveau devant toi, espérant que le chemin est bientôt terminé, que dans quelques mètres vous serez rentrés. Qu’elle partira à vive allure rejoindre tala ou une autre pour leur montrer le louveteau. Et que tu n’auras pas besoin de réfléchir, pas besoin de parler, encore. je suis désolé. les mots sortent sans que tu ne puisses le retenir. Et tout de suite tu prends peur. Tu as envie de partir en courant là tout de suite, qu’elle te réponde pardon ? en signe d’incompréhension parce que tu n’as pas assez articulé. Ou mieux qu’elle n’ait rien entendu. Bien trop occupée à danser dans son esprit. Mais les mots sont sortis, et tu n’as pas bouffé la moitié des voyelles. Non. C’était clair. je… enfin. Pour … et tu aggraves ton cas en essayant de rattraper ce que tu étais en train de dire. Tes sourcils se froncent, ta mâchoire se serre. Le feu monte en toi comme dans un volcan. Prêt à jaillir.

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MessageSujet: Re: he said, if you dare come a little closer. (kishi)   he said, if you dare come a little closer. (kishi) Empty

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