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.DAMNED.
une saison en enfer ANIMAL TOTEM : LE CERF, SYMBOLE DE FIERTÉ ET D'INDÉPENDANCE.
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| Sujet: de oppresso liber. Dim 24 Fév - 18:36 | |
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AKECHETA SAPA Can you picture what will be So limitless and free Desperately in need...of some...stranger's hand In a...desperate land.
patronyme - vyron martin, sergeant-martin, aka "the big dog". âge - vingt-six ans, bientôt vingt-sept. date et lieu de naissance - inutile, nous ne fêtons pas les anniversaires. né à dover (delaware). nationalité et origines - nationalité américaine, origines sino-jamaïcaines (héritier des hakkas, ethnie Han). ancien métier - sous-officier: SMoA (sergeant major of the army), usa. statut civil - give 'em enough rope, murmure le pendu au shérif.
ça a commencé comme ça - « Stop lossed ». C'est tout ce qu'il lui avait dit en lui désignant le papier parfaitement imprimé au symbole de l'US Army. C'est tout ce qu'il avait trouvé pour annoncer à Andrew que s'engager dans l'armée avait été la première et la dernière décision de sa vie d'homme libre. Ça avait commencé comme ça, à la terrasse de ce café insignifiant, au milieu des ombres des gens qu'ils ne voyaient plus, les yeux rivés sur cet impression immaculée, lui refusant l'abandon, sa liberté. Ça continue, Andrew, la prochaine mission commence le premier mars. J'espère que t'as pas défait tes bagages. Pas retiré tes pompes. Pas effacé tes tatouages. À jamais. Le regard d'Andrew levé sur lui aurait eu de quoi le transpercer de toutes parts, s'il n'y avait pas eu la guerre. Pas eu l'Orient, Wardak et sa terre rouge et ses mains sales. Il n'y avait plus trace de compassion, ni de douleur dans leurs yeux: seulement de colère, et un grand vide béant. Andrew a déchiré le papier entre ses doigts, puis avec les dents, l'a mâché jusqu'à le réduire en miettes et l'a balancé par terre. Au fond du noir de ses pupilles brûlait, réveillée et insolente, la liberté à l'état sauvage.
Moi? Moi, j'étais pas vraiment le sergent idéal, tu sais. Ils me l'avaient déjà dit pas mal de fois, et j'avais encaissé sans répondre, parce qu'on ne répond pas aux supérieurs. Les gars avaient balancé que j'étais trop « humaniste », tu m'en diras tant. Trop tolérant, pas assez méchant, pas assez « big dog ». Ils me l'avaient déjà dit pas mal de fois, j'étais trop jeune pour être sergent major, j'avais grimpé trop vite les échelons, et ça voulait dire une seule chose: trop gros cerveau pour un soldat. J'étais pas le genre de gars qui leur plait: j'étais noir, et j'étais dans l'armée. Quand t'es dans cette situation, tu n'as qu'un seul choix: devenir le stéréotype du soldat noir. Violent, prêt à tout pour sauver ses amis blancs, même et surtout à crever le premier. Je n'étais pas Samuel Jackson dans Pulp Fiction. Et quand c'est comme ça, tu sais, le surnom « Bob Marley » ou « Martin Luther King » te colle vite à la peau et ne te laisse jamais en paix. On te conseille de retourner dans Harlem chanter du gospel à l'église et d'éviter de te mêler des affaires d'état. Alors je suis parti. Le plus loin possible avec ce petit mec qui en a plus que les autres. Parce que je suis Vyron Martin.
(le combattant noir) J'étais dépouillé de tout quand elle m'a regardé. Sans uniforme et sans casque, mais elle a lu la guerre dans mes yeux, les marques du combat sur mon corps comme un braille inconnu. Ses doigts ont parcouru ma peau, frôlé les veines de mes bras, frotté leur couleur, et elle a porté sa main à ses lèvres. Elle a embrassé le fantôme de ma chair comme elle aurait pu me prendre dans ses bras et me bercer en me contant des histoires que je n'ai jamais entendues. Elle a dit des mots à voix basse, elle a chanté doucement, mais le feu dans mon corps était toujours là, les muscles de mon ventre devenus métal, mes poings serrés et mon regard défait. Perdu dans l'horizon comme pour y voir au travers elle. Nanaka, était-ce un rêve? Je n'en sais rien, je ne suis pas poète, tu sais, pas philosophe, j'ai un peu perdu la notion des choses, le sens de la vie. Mort ou vivant, à l'envers ou à l'endroit, entre rêve et réalité, la terre que je foule, jamais je ne la connais vraiment. Les gens que je croise, je ne les vois qu'à moitié. Elle m'a demandé qui j'étais, et je lui ai dit mon nom. Alors, elle a fait de moi, dans un murmure plein de fumée, le guerrier. Le guerrier noir. Apprend à vivre avec ce que tu es, et ce que la vie a fait de toi.
(le cerf) Depuis toujours, le cerf est chassé. Proie noble et sacrée, elle a longtemps été symbole des rois. Observez ces bois qui tombent et se ressoudent toujours plus blancs, plus forts et plus beaux. Le cerf est le symbole de la résurrection après la mort, tout meurt en lui et, pourtant, rien en lui ne peut cesser. Il est force et pérennité, expression de la virilité, et par là de la puissance, puis de la suprématie. Pendant des siècles, cerf et seigneur ont été voués l'un à l'autre ; un interdit frappait sa viande, son braconnage était puni de mort. Seuls les rois des hommes pouvaient chasser le roi des forêts. Chassé. Dévoré. Et toujours là. À jamais.
Ils ont fait exploser le fourgon aux alentours de midi. Il faisait trop chaud et les gars étaient allongés sur le ventre. La déflagration a été si forte qu'elle a tout soufflé, les tentes, les casques, les cuirasses, les flingues, et même le tank, sept cent mètres plus loin. Neuf hommes sont morts sur le coup, leur corps a éclaté en mille morceaux de chair et de goutes de sang, suspendus dans l'air étouffant, roulés dans la poussière, écrasés contre la terre rouge. Vous avez couru depuis l'autre bout du désert, le sable n'était plus brûlant sous vos pas, vos bottes n'étaient plus que des plumes et votre corps un souffle de vent glacé par la peur. Anton, à quatre pattes, regardait pendre ses tripes sur le sol. James se tenait la tête entre deux mains en se balançant d'avant en arrière ; des bouts de cervelle s'écoulaient depuis le trou contre son crâne jusqu'à terre qui absorbait son sang en son sein sans rien laisser d'autre sur le sable qu'une tâche brunâtre. Bientôt, il ne resta plus personne, personne à part vous au milieu des décombres et des cadavres dépecés. Vous qui n'aviez rien. Pas une égratignure. Vous dont l'air de l'Orient caressait doucement les visages figés, vous dont le cœur ne cessait de battre contre la chair, vous dont la respiration trouvait encore de quoi gonfler votre estomac et faire marcher ce corps d'os et d'eau pourpre. Tu ne t'étais encore jamais retrouvé seul au monde, n'est-ce pas? Tu pensais savoir ce que ça faisait, la guerre. La perdre ou la gagner, qu'importe le prix à payer. This we'll defend. Mais quand on réalise qu'on tient encore debout quand la terre est tombée, on se demande alors une chose, une seule, comme on ne se l'était encore jamais demandée: pourquoi moi.
Au bout de quelques mois, le raï vieillot qui passe sur les radios de Wardak devient insoutenable. Est-ce que ce peuple sait chanter autre chose? On finit par croire que non, et on balance dans la jeep poussiéreuse nos vieux cd style Dr Dre 2001. ça fait un moment que la nuit a cessé de nous faire peur. Mais l'a-t-on jamais craint? Les gars sont assis dans les tentes ouvertes autour du feu qui crépite, d'autres le cul sur leur sac à dos, d'autres carrément étalés contre le sable (de toute façon, on le bouffe toute la journée, on a fini par l'avoir dans la peau, incrusté sous les ongles, dans les dents, à l'intérieur du nez, on est faits de sable), certains appuyés contre l'avant de la jeep. Les bières qu'on cogne les unes contre les autres teintent le rap éraillé d'une note faussement joyeuse: on boit ce qu'on a, et ça suffit pas à nous faire oublier ce dont personne ne parle. Vyron vise l'horizon vide de la pointe de son colt M4, accroupi à l'arrière de la jeep. Il a l'impression que la visibilité merde un peu, à moins que ce soit ce putain de sable incrusté dans les yeux... Le prénom « Andrew » lui parvient depuis le feu de camp. Il jette un œil de côté, sans lâcher sa visée. Williamson est en train de mimer une pipe avec sa main et sa joue devant Andrew Waylis. Vyron secoue la tête, désespéré, et redresse le colt pour retenter une visée. Les éclats de rire des gars dans les tente le hérissent soudain et il ferme les yeux pour éviter de s'énerver. Ils sont fatigués, ils ont besoin de lâcher la pression, les engueuler ne leur servira pas. « Tu suces pour … attends... trois dollars? » Rires gras. « Soixante-sept afghanis? » Vyron jette à nouveau un œil au groupe, et son regard se pose sur Andrew, en train de se faire vanner. Forcément, il est jeune, blond, sec, avec sa gueule d'ange, il allait forcément se faire vanner par le groupe, quel que soit son grade. Mais les yeux de Vyron se plissent pour mieux distinguer le visage d'Andrew. La vanne semble mal passer. L'expression d'Andrew est fermée et... ses mains sont crispées contre sa carabine. Tout se passe alors très vite. Vyron comprend que la vanne n'en est absolument pas une, se lève d'un bond, saute à terre par-dessus la jeep et s'avance d'un pas rapide vers le feu de camp. Les plaisanteries s'arrêtent à peine a-t-il posé un pied au milieu du cercle de soldats. Il cale son colt contre son dos et ses deux mains soulèvent Williamson et Carter par leur uniforme. Il les traine à l'écart et les balance tous les deux contre la jeep, sur laquelle ils rebondissent, le souffle coupé. Sans prévenir, Vyron braque son M4 sur les deux soldats et vise. « Sergent... » Vyron les regarde des deux yeux, l'un au travers le viseur, l'autre au travers l'atmosphère. « Un truc que vous avez pas compris les gars: on pourra pas tous rentrer au bercail. La guerre, ça fait des morts, vous le savez ça? Pas toujours les bons, mais ça en fait un paquet. Et, vous voyez, en Afghanistan, on meurt pas assez. C'est ce que pense notre gouvernement, et c'est ce qu'il a dit dans une lettre arrivée pas plus tard que ce matin. Sacrifier plus de soldats américains pour la gloire de la nation. Pour montrer qu'on se touche pas pendant cette mission, pour qu'on parle de nous aux informations, vous pigez? » Non, ils pigent que dalle si ce n'est ce putain de colt à quelques centimètres de leur putain de front. « J'ai dit oui, moi », poursuit Vyron, toujours aussi calme et tendu à la fois. « Ouais pour plus de morts, à condition que je choisisse qui part et qui reste. » Il charge et les deux soldats s'écrasent en arrière contre la jeep, tétanisés. « Hier j'ai perdu Anton et James, et qu'est-ce qu'il me reste? Deux connards comme vous? Non les gars, non, ça je l'accepte pas. Anton et James sont pas morts pour que deux sous-merdes comme vous puissiez respirer, bouffer, boire, chier et se foutre de la gueule d'un soldat. Alors je vais vous laisser le choix. Un choix plutôt large, vous me remercierez plus tard. Je peux vous buter immédiatement, vous sentirez rien passer parce que le tir sera tellement énorme que vos têtes exploseront en entier sur le coup. J'écrirai une lettre à vos copines pour leur dire que vous avez été de braves petits héros mais que, malheureusement, deux méchants terroristes enturbannés vous ont balancé une grenade sur la gueule. Je leur dirai de pas vous pleurer trop longtemps parce que vous étiez quand même deux pauvres merdes, parole de sergent. Second choix, je peux appeler Achraf, là bas, de l'autre côté de la zone, et lui proposer deux de mes gars pour vider les couilles des siens. Je vous escorte jusqu'à là bas, et je vous récupère demain à sept heures. Ça vous fera à peu près cinq heures pleines de bites dans le cul, de quoi vous passer l'envie d'en parler jusqu'au prochain millénaire. Et troisième choix, parce que je suis vraiment un sergent sympa: vous fermez vos gueules sur la sexualité de n'importe quel putain de soldat dans tout le pays ou je vous grave « gay pride » sur le front avec mon canif rouillé. » Il redresse son colt sur son épaule. « Je suis tout disposé les gars. Filez vos ordres. » Williamson et Carter se glissent avec lenteur sur le côté de la jeep sans quitter des yeux le colt, s'écrasent à terre et rampent jusqu'au feu de camp, la queue serrée entre les jambes. Vyron renifle – quelque chose comme du sable, pour changer – et se masse la nuque, s'appuie contre la jeep et fixe la nuit noire. Peu à peu, les gars partent dormir quelques heures sous les tentes, et des pas crissent contre le sable dans sa direction. Il ne se retourne pas, parce que ça n'a plus d'importance. « Sergent? » La voix d'Andrew Waylis résonne dans l'obscurité et brise le silence. Vyron se retourne et s'accoude à la caisse, lui jette un regard dur. « Casse-toi. » Andrew hausse un sourcil, redresse les épaules. « C'est pas... » « Barre-toi. » Il le regarde secouer la tête et faire demi tour jusqu'au camp, écraser une bière d'un talon rageur, et s'engouffrer dans une tente verte.
Nous essayons d'avancer dans la poussière, mais le sang colle nos pas à la terre et la chaleur nous enferme dans nos treillis. J'entends des tirs au loin, perdus dans l'horizon invisible, je peux seulement distinguer les bottes de mes hommes, devant, de chaque côté de mon corps qui avance dans un nuage de sable. Soudain, les cris et les tirs se rapprochent et je n'ai pas besoin de le dire, ils y vont, s'engouffrent dans la bouche ouverte du dragon d'Orient, se jettent à plat ventre, s'accroupissent. Je pose un genoux à terre et, ma carabine à l'avant, je vise les formes noires qui nous entourent. Elles s'effondrent peu à peu comme les panneaux de carton d'un jeu de fête foraine. Le temps semble s'être arrêté, et nous tirons, tirons, tandis que nos cerveaux ne pensent plus qu'avec nos yeux qui détaillent l'ennemi devant nous, nous tirons, tirons sans réfléchir à rien d'autre qu'à tirer, parce que c'est soit tirer, soit se faire tirer. Certains sont peut-être tombés, qui sait, nous n'y pensons pas. Les corps apparaissent plus tard, quand les cris et le feu cessent et que la poussière retombe lourdement contre le sol tâché. Je mouche mon nez rempli de sables contre ma manche, m'appuie sur la carabine et me relève lentement. Mes rétines envoient à mon cerveau des centaines d'images saccadées, mitraillées. Je me souviens, maintenant, d'avoir entendu Peter tomber. Sa bouche fendue en un dernier rire m'adresse une insulte silencieuse, et son regard semble voilé quand il fixe comme ça le ciel muet. C'est la première fois que je vois Peter regarder le ciel. Le cri de Johnson me parvient soudain et je me retourne pour savoir ce qu'ils foutent. Le village se dessine au travers le rideau de cristaux de sables épars. Désert. A terre, un afghan agonise. Le turban sur sa tête est tombé à terre, le sang qui s'écoule de sa nuque l'a rendu pourpre. Son crâne a été touché par un tir, et sa respiration saccadée monte jusqu'à mes oreilles, fort, si fort que je me demande si ce n'est pas plutôt la mienne, que j'entends. La botte noire de Johnson est posé sur ce crâne couleur de bronze, il appuie pour faire rire les autres, et la tête de l'afghan craque et suinte, prête à se fendre et à lâcher son âme dans les creux de cette semelle américaine. J'ouvre la bouche pour lui crier d'arrêter ses conneries, de laisser ce type, mais rien ne sort. Je sens mon ventre se tendre pour lancer l'appel, mais rien ne vient stopper les rires de mes hommes. La botte presse plus fort et l'afghan ferme les yeux. Il n'a plus la force de gémir. Je hurle à Johnson que c'est un ordre, un putain d'ordre, vire ton putain de pied de là. Mais Johnson me regarde, souriant, et attend mes ordres. Il n'entend pas. Je prends mon élan pour courir vers lui et lui coller une droite qui le fera dégager de là. Chaque muscle de mon corps se tend au ralenti, je ne bouge pas du sol. Je gesticule et mes bras sont lourds comme deux enclumes. Johnson rit et lève le pied. Ma respiration s'arrête. Le pied s'abat sur le crâne qui éclate en des milliards d'étincelles rouge et or. Je me réveille en sursaut, une sueur glacée recouvrant tout mon corps. J'expédie les draps loin de moi et cherche, comme un fou, l'afghan à terre. Mais sur la terre, deux pieds nus, reliés à deux jambes, reliées à un torse, relié à un cou, et cette tête, toujours cette même tête, symbole que le réel est revenu, signe évident que je suis toujours vivant. Ahiga. C'est comme ça qu'on dit.
pseudo/prénom - ben c'est moi.
Dernière édition par Akecheta Sapa le Ven 1 Mar - 22:17, édité 13 fois |
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| Sujet: Re: de oppresso liber. Dim 24 Fév - 18:49 | |
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| Sujet: Re: de oppresso liber. Dim 24 Fév - 19:04 | |
| ça va être bien. |
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| Sujet: Re: de oppresso liber. Dim 24 Fév - 19:20 | |
| ah ce fameux supérieur alors j'ai hâte d'en lire plus, moi, forcément, j'ai rien à me mettre sous la dent là, c'est pas gentil et puis c'est horrible, avec les léviathans de ta citation de musset, j'ai pensé tout de suite à hobbes, la philo de l'année dernière m'est restée un peu, je crois. et du latin dans ton titre, rha - bon, ça va bien avec le sujet, on va dire, alors je te pardonne. |
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| Sujet: Re: de oppresso liber. Dim 24 Fév - 23:19 | |
| héhé, faustine t'a raconté le lien entre les ex-militaires? ça va être biiiiieeeeen tout est dans la tête (j'ai eu le temps de me réciter chaque dialogue sous la douche ), manque plus qu'à taper tout ça musset-hobbes? bon sang, j'aurais jamais fait le rapprochement sans toi, c'est dingue en tout cas pas d'inquiétude: pas de trace de philosophie anglaise dans mes léviathans eh, de oppresso liber, c'est la devise des special forces te laisse pas faire par le traumatisme du latin |
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| Sujet: Re: de oppresso liber. Dim 24 Fév - 23:28 | |
| roh, voilà que je me pose plein de questions. j'aime tout pour le moment et pourtant, il y a peu de choses. en tous cas, moi je vous surveille toutes les deux mais je sens que ça va être quelque chose d'énorme |
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| Sujet: Re: de oppresso liber. Lun 25 Fév - 1:36 | |
| t'es trop adorable |
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| Sujet: Re: de oppresso liber. Lun 25 Fév - 3:11 | |
| oui, faustine m'a tout dit c'est bizarre dans ma tête, un petit peu.. mais le latin, c'est pas trop chouette quand même..
la bo de django et puis bon, forcément, j'aime le personnage mais ça je le savais depuis le début, et puis j'aime tes mots mais ça c'est pas nouveau non plus. non seulement, j'aime comment tu écris mais y a un je ne sais quoi qui en ressort, quelque chose qui rend le tout tellement.. réaliste, je crois.
je suis triste, je voulais voir la fin de ta fiche avant d'aller au lit mais. tant pis. - Citation :
- Ses doigts ont parcouru ma peau, frôlé les veines de mes bras, frotté leur couleur, et elle a porté sa main à ses lèvres. Elle a embrassé le fantôme de ma chair comme elle aurait pu me prendre dans ses bras et me bercer en me contant des histoires que je n'ai jamais entendues. Elle a dit des mots à voix basse, elle a chanté doucement, mais le feu dans mon corps était toujours là, les muscles de mon ventre devenus métal, mes poings serrés et mon regard défait.
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Tu pensais savoir ce que ça faisait, la guerre. La perdre ou la gagner, qu'importe le prix à payer. This we'll defend. Mais quand on réalise qu'on tient encore debout quand la terre est tombée, on se demande alors une chose, une seule, comme on ne se l'était encore jamais demandée: pourquoi moi. |
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| Sujet: Re: de oppresso liber. Lun 25 Fév - 3:41 | |
| rah, j'aime tellement ce genre de lien moi, à la fois loin des liens amoureux qu'on a l'habitude de ressasser sur les forums, et pourtant aussi proche que la plus sensuelle des symbioses, dans le sens où je pense qu'ils n'ont pas besoin de mots pour se savoir. le latin c'est juste l'enfer, quand on a des cours... j'en ai tellement chié en latin, des heures d'ennui pur et dur, où vraiment, t'en viens presque à souhaiter qu'il se passe un truc, une explosion, le feu, n'importe quoi pour que ça s'arrête. faudrait que j'arrête avec cette bo, je la case partout, je sais plus comment m'en débarrasser, elle me hante tu pouvais pas me faire plus beau compliment: j'ai pas envie de me la jouer poète disparu quand il s'agit de parler de la guerre, je suis trop contente de savoir que ça passe bien la fin de ma fiche arrive demain, 4h40: j'ai pas la foi de terminer alors que j'ai toute l'idée en tête - je crois que ce pavé vient de m'achever pour la soirée vraiment contente que ça te plaise Juliette |
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| Sujet: Re: de oppresso liber. Lun 25 Fév - 4:02 | |
| sans ton idée, on n'en serait pas là |
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| Sujet: Re: de oppresso liber. Lun 25 Fév - 4:02 | |
| c'est les regards. et puis, tu es magique, voilà tout. |
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| Sujet: Re: de oppresso liber. Ven 1 Mar - 23:07 | |
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| Sujet: Re: de oppresso liber. Ven 1 Mar - 23:18 | |
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| Sujet: Re: de oppresso liber. Sam 2 Mar - 15:26 | |
| merci énormément Camille, ça fait trop plaisir de lire ça |
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| Sujet: Re: de oppresso liber. | |
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